provitamine

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 2006 dans l'article De l’utopie scientifique au péril sanitaire, par Arnaud Apoteker & Jacques Testart.

Pourtant, les PGM le plus souvent citées par leurs défenseurs n’ont pas d’existence réelle : la tomate à longue conservation, première PGM commercialisée, en 1994, a vite été abandonnée : son goût rebutait les consommateurs des Etats-Unis, et des irrégularités avaient été commises pour obtenir son autorisation (6) ; le riz Golden Rice, produisant la provitamine A, est un échec : il faudrait en manger plusieurs kilos pour obtenir la dose quotidienne requise de vitamine ; les plantes capables de pousser en terrains très riches en sel ou en terrains désertiques en sont toujours au stade des promesses ; quant aux « plantes-médicaments », supposées aptes à approvisionner l’industrie pharmaceutique en substances variées, elles n’ont – pas plus que les animaux génétiquement modifiés – jamais produit ces molécules en quantités suffisantes pour arriver au stade de la commercialisation (lire « « Plantes-médicaments » ?