pigeonniers
Première apparition dans le Monde Diplomatique en mars 1972 dans l'article « Nul autre pays ne contient autant de merveilles », par Claudine Rulleau.
Nous n’avons pas parlé du Fayoum, dont Hérodote et Strabon vantaient déjà la fertilité et qui reste un des grands vergers du pays, ni du parcours des oasis du désert occidental que bien peu de voyageurs ont le temps et le courage d’entreprendre ; nous avons à peine effleuré la campagne égyptienne et ses pigeonniers, dont les formes baroques, curieusement, en font d’énormes sculptures modernes, et la vie âpre de ses fellahs, gardiens immémoriaux de ce sol avide, comptables, distributeurs et tributaires d’une eau plus qu’ailleurs précieuse.