nimundaju

Première apparition dans le Monde Diplomatique en janvier 1966 dans l'article Les Guaranis : longtemps persécutés et exploités ils bénéficient aujourd'hui de la protection des autorités s'ils le désirent, par Léon Cadogan.

La réponse est aisée, dira-t-on, puisque dès 1914 le célèbre Kurt Unkel Nimundaju avait constaté que, de toutes les ethnies sud-américaines, la race guaranis est celle qui a donné lieu à la littérature la plus copieuse, Un autre spécialiste, Egon Schaden, affirmait cependant, en 1960, qu’il « importe de détruire le mythe selon lequel la cultur guaranis est suffisamment connue et qu’il faut insister sur la nécessité d’un rapide relevé systématique des coutumes des tribus guaranis qui survivent encore au Brésil, au Paraguay et en Argentine ».