immersives
Première apparition dans le Monde Diplomatique en mars 2023 dans l'article Violences sexistes, la répression ne suffit pas, par Elsa Johnstone & Vincent Sizaire.
Ainsi, alors que les « téléphones grave danger » connaissaient un essor massif avec plus de 3 000 appareils déployés fin 2021 (contre 330 en mars 2019), les juridictions se sont vues sommées, dès la fin de l’année 2020, de déployer des bracelets antirapprochement, pourtant moins adaptés : l’accord de la victime est obligatoire sans que les circuits existent toujours pour recueillir son avis, les victimes seraient soumises à un stress important lié au déclenchement intempestif des alarmes, les interférences seraient fréquentes en milieu urbain (5)… Et que dire de la dernière lubie du ministère de la justice, qui s’est lancé dans le développement d’un programme de réalité virtuelle appliquée aux auteurs de violences conjugales, en finançant la jeune start-up Reverto, qui propose, selon son site Internet, des « solutions immersives qui permettent de vous mettre à la place des autres, ce qui génère de l’empathie » ?