yamboutous

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1965 dans l'article Sans transition, de la théocratie à la république populaire, par Bernard Larguillier.

Il y avait, dans le système, des domestiques de toutes sortes : les arats les mieux placés (sain houmoun ou « meilleures personnes ») et, parmi eux, quelques yamboutous considérés comme les intendants du propriétaire (edzen), ceux proches de la domesticité, mais pas directement serviteurs (les dounda houmoun ou « hommes moyens »), puis les arats les plus pauvres (les haro houmoun ou « hommes noirs »), enfin quelques esclaves domestiques (les bogols) qui le restaient toute leur vie et dont la condition était héréditaire.