virtualisables

Première apparition dans le Monde Diplomatique en février 2004 dans l'article Symptômes du 11-Septembre, par Giovanna Borradori.

(…) Le monde islamique est un cas unique à deux égards : premièrement, il lui manque de connaître cette quintessence de l’expérience moderne qu’est la démocratie, que, avec Habermas, Derrida considère comme nécessaire pour qu’une culture affronte la modernisation de façon positive ; deuxièmement, beaucoup de cultures islamiques s’épanouissent sur un sol riche en ressources naturelles comme le pétrole, que Derrida définit comme étant les derniers biens « non virtualisables et non déterritorialisables ».