urania

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 2002 dans l'article La dictature dans les têtes, par Guy Scarpetta.

La première se focalise sur le personnage d’Urania, fille d’un dignitaire du régime, Agustin Cabral : elle a, adolescente, fui Saint-Domingue, à la veille de l’assassinat de Trujillo, et à la suite d’un événement traumatique (dont la nature exacte ne nous sera révélée que dans les ultimes pages du roman) ; installée aux Etats-Unis, devenue avocate, travaillant pour la Banque mondiale, elle revient, après trente-cinq ans d’absence, dans son pays natal, pour y retrouver son père, amoindri, paralysé, muet, au bord de la tombe ; occasion pour elle de désenfouir ses souvenirs d’enfance, et aussi de faire le point, de régler ses comptes, de conjurer, en le racontant, le traumatisme, justement, que ce père lui a infligé par lâcheté devant le tyran.