umbeluzi
Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 1984 dans l'article Le prix de la sécurité, par Colette Braeckman.
Mais on dit, à Maputo, que cette catastrophe-là, qui a détruit les dernières récoltes et emporté cinq mille têtes de bétail, n’est pas seulement le fait de la nature : si le débit des principaux fleuves qui arrosent le sud du Mozambique (Incomati, Umbeluzi et Maputo) est passé, en quelques heures, de quinze mètres cubes par seconde à trois ou quatre mille, si un mur d’eau a déferlé sur les villages, c’est aussi parce qu’en amont, sans consultation ni avertissement, l’Afrique du Sud, elle aussi touchée par les pluies torrentielles, a ouvert les vannes de certains barrages.