ultra-nationale

Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 1954 dans l'article Les valeurs spirituelles — et non la force, ni les richesses matérielles — font la vraie grandeur des nations, par Comte de Casa Rojas.

Il revient à l’Espagne la gloire de garder comme des biens impérissables, la grandeur de ses fils d’élite et des services qu’elle a rendus à tous : son apport en valeurs humaines à l’action expansive de Rome ; la prédication sur notre sol de l’apôtre saint Jacques ; sa lutte de sept siècles pour refouler au-delà de la mer l’invasion islamique ; la contre-réforme ; Lépante ; la découverte de l’Amérique et des îles Philippines ; la création de vingt-deux pays qui croient en notre Dieu, parlent notre langue, ont nos sentiments, et portent, avec notre sang, nos noms de famille ; avoir été les pionniers de la civilisation dans tout un continent où nous apportâmes dès le début nos universités, nos cathédrales, notre culture ; la création d’un droit international nouveau ; la rédaction, au XVe siècle, d’une grammaire d’une portée ultra-nationale ; la lutte pour barrer la route, chez elle, au communisme qui, maître de l’Espagne, aurait dominé l’Europe et, peut-être, le monde.