troppmann

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 2023 dans l'article Gredins, canards et chansons, par Jean-François « Maxou » Heintzen.

Passé 1860, les canardiers délaissent les crimes imaginaires pour les « vraies » affaires : Martin Dumollard, le « tueur de bonnes » , qui assassina une douzaine de domestiques lyonnaises entre 1855 et 1861 ; Jean-Baptiste Troppmann, qui massacra les huit membres d’une même famille en 1869 ( le « crime de Pantin » ) ; Joseph Vacher, le « tueur de bergers » , soupçonné de plusieurs dizaines de meurtres dans les années 1890 ; la bande à Bonnot, qui sévissait dans la France de la Belle Époque ; et tant d’autres… Le succès est immense : en 1870 la Complainte de Troppmann est tirée à 200 000 exemplaires, et sur un marché berrichon un chanteur vend plus de 1 000 chansons titrées Le Crime de la femme Caillaux !