transafghan
Première apparition dans le Monde Diplomatique en octobre 2010 dans l'article La frontière afghano-pakistanaise, source de guerre, clef de la paix, par Georges Lefeuvre.
Mais, ce faisant, ils servent aussi bien les intérêts américains que saoudiens et pakistanais : le groupe pétrolier californien Unocal, alors représenté auprès des talibans par l’actuel président Hamid Karzaï, a besoin d’un pays sécurisé pour son projet de gazoduc transafghan ; l’Arabie saoudite soutient logiquement l’émergence d’un émirat sunnite rigoriste sur le flanc oriental de l’Iran chiite — la stratégie de confinement convenant à Washington comme à Islamabad, inquiet de l’influence iranienne sur les 20 % de chiites que compte sa population ; enfin, il y a cette question de la « profondeur stratégique » qui, au Pakistan, hante tous les esprits, même celui de Benazir Bhutto, alors première ministre.