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Première apparition dans le Monde Diplomatique en janvier 1995 dans l'article Vérité du documentaire au Festival de Belfort, par Christian Zimmer.

Dans un grand lit carré de Michel Toesca, où la perversion insidieuse des rapports d’un couple, qui se muent peu à peu en rapports mère-fils, est suggérée par le refrain d’une chanson enfantine, Dimanche ou les fantômes de Laurent Achard, récit du week-end champêtre d’une mère et de son enfant, et qui se maintient, avec une adresse funambulesque, sur la frontière si mince entre banalité et insolite, Des journées peu ordinaires de Bruno Bontzolakis, scènes d’un réalisme irréprochable de la vie en banlieue parisienne (familles désertées par le père, remplacé par un amant trop jeune et trop basané, racisme rampant, lycéens précoces et grandes surfaces), ces films courts, certes, valent bien des longs-métrages.