thrènes

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 1973 dans l'article Littérature : Traditions orales et poésie engagée, par Simon Jargy.

C’est dans les « Husseiniyyât surtout que le tragique atteint à son paroxysme : évocations sous mille formes des épreuves de la famille du Prophète, ces lamentations funéraires, véritable version populaire des thrènes de l’ancienne Arabie, se cristallisent autour de la mort de Hussein, petit-fils de Mahomet, assassiné en 680, à Karbala, ville sainte chiite du sud de l’Irak.