therrien

Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 1997 dans l'article Le Nunavut, ultime redécoupage du Canada ?, par Philippe Bovet.

« Ce peuple, qui ne représente presque rien dans la politique canadienne, a travaillé avec une obstination rare », explique Mme Michèle Therrien, maître de conférences en inuktitut à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) de Paris, seul établissement d’enseignement supérieur en Europe, hors du Danemark (dont dépend le Groenland), à proposer cette discipline : « Les Inuit ont répété qu’ils avaient une langue, une culture et un territoire, sans demander plus, offrant une image positive d’eux-mêmes, expliquant qu’il y a une marque identitaire forte dans leur façon de manger, de parler aux enfants, de rêver, d’avoir avec le gibier des rapports qui vont au-delà de la chasse à des fins d’autosubsistance.