suraliénantes

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 1990 dans l'article Abroger l'internement psychiatrique, par Lucien Bonnafé.

) Dans ce bloc de mesures suraliénantes — qui faisaient de l’« aliéné » un sujet rejeté, considéré comme incapable de se conduire, l’assignant à résidence dans ce lieu préposé à ses soins l’obligeant à accepter ces soins sans souci de sa volonté — il y avait un aspect très significatif et très aberrant par rapport aux capacités réelles des personnes hospitalisées et aux principes thérapeutiques : l’internement les considérait comme « incapables de gérer librement leurs biens ».