suframa

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1976 dans l'article L'Amazonie, réserve pour le capital multinational et refuge pour le capital national étranglé, par Christine Apesteguy & Hélène Rivière d'Arc.

En 1970, le gouvernement brésilien, sous la présidence du général Médici, décide de donner à l’occupation de l’Amazonie une justification idéologique et un caractère nationaliste qui vont se greffer sur le souci jusque-là avant tout économique de mettre en valeur une région « vide d’hommes », dont le potentiel de richesses est encore mal connu malgré la création, dès les années 1966-1967, de plusieurs organismes de développement (SUDAM, SUFRAMA, BASA, SUDECO) (1).