stabulation

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mars 1983 dans l'article Le fleuve.

Or toute l’organisation socio-économique et même politique de la société toucouleurs vise à substituer à cette maîtrise une adaptation souple aux dites conditions naturelles : la mise en commun entre plusieurs villages des ressources rares, les déplacements (transhumance du bétail), le cumul de plusieurs types de terroirs distincts au niveau de l’exploitation agricole, ou de plusieurs types d’activités, toutes ces stratégies sont absolument contradictoires avec l’artificialisation du milieu que prônent les différents projets qui constituent le schéma général d’aménagement : • pour l’élevage, on imagine de vastes ranches industriels où les animaux seraient élevés en stabulation et nourris avec du fourrage cultivé sur les périmètres irrigués comme on le tente dans l’unité expérimentale d’embouche de Kaedi, alors que les bovins des villageois actuels déambulent le plus souvent sans aucune surveillance, du jeeri au fleuve où ils vont s’abreuver ; • pour la pêche, de même, on imagine et on tente déjà de mettre en place un vaste programme de pisciculture intégrée à la riziculture intensive.

Trois autres apparitions

D'autres articles du Monde Diplomatique qui contiennent ce mot :

  1. La biotechnologie sème à tout vent, par Jacques Testart
  2. Les engrais azotés, providence devenue poison, par Claude Aubert
  3. La course infernale des producteurs de lait, par Maëlle Mariette