stéthoscopiques

Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1979 dans l'article Une Suisse modèle, par Fadela M'Rabet & Maurice T. Maschino.

A Genève, rue du Mont-Blanc, un magasin a vu disparaître son stock en quelques jours : micros-émetteurs (500 F, précise l’hebdomadaire Genève-Informations), cartouches téléphoniques émettrices, « grandes oreilles » (microphones qui permettent d’entendre une conversation à travers une fenêtre), émetteurs stéthoscopiques (pour capter les bruits à travers les portes et les murs) : « Pendant les longs week-ends d’automne-hiver, ajoute l’hebdomadaire, lorsqu’on préfère rester chez soi, certaines personnes écoutent, pour passer le temps, les conversations ou les litiges des voisins, à travers les murs et les parois… Pour les bricoleurs, l’achat de petit matériel d’espionnage ne pose aucun problème » (1).