spatafore

Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 2007 dans l'article Les gangsters neurasthéniques des « Soprano », par Geoffrey O’Brien.

Une fois qu’elle nous fait endurer la longue et douloureuse saga du coming out de l’homme de main Vito Spatafore, son voyage en Nouvelle Angleterre où il essaye de refaire sa vie avec un pompier local, et son assassinat, exécuté avec un sadisme à la hauteur de l’horreur que « tout ce truc gay » provoque chez les autres mafieux, la série semble avoir presque exorcisé les fortes présences féminines qui en faisaient la singularité : elle nous laisse en présence d’hommes battant à mort d’autres hommes pour savoir qui est vraiment un homme.