semi-lourdes

Première apparition dans le Monde Diplomatique en janvier 1976 dans l'article La lutte pour l'indépendance, par Pierre Dommergues.

Les conséquences de ce choix sont implacables : 1) après le bref répit des travaux publics, le chômage va croître puisque les industries lourdes ou semi-lourdes nécessitent peu d’emplois et que la diminution des surfaces cultivables réduit le nombre des travailleurs agricoles ; 2) l’agriculture va encore décroître : au rythme actuel, la moitié des terres arables des plaines seront occupées par des constructions dans moins de vingt-cinq ans, et le haut degré de pollution rendra improductives les terres encore libres ; 3) la dépendance à l’égard de la métropole va s’accroître : la construction du super-port et du complexe pétrochimique va tripler les investissements américains ; 4) le fonctionnement de raffineries d’une capacité quotidienne de six millions de barils (vingt-quatre fois plus qu’aujourd’hui) ainsi que les facilités pétrochimiques exigeront à elles seules une quantité d’eau supérieure à la capacité totale de l’île en eau naturelle.