selbmann
Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1997 dans l'article Qui a profité de l'unification allemande ?, par Jay Rowell.
Werner Selbmann, chef d’une petite entreprise de bâtiment en Thuringe, aurait été « mortel même pour les géants de l’industrie ouest-allemande » ; — la réduction comme peau de chagrin des débouchés traditionnels de l’industrie est-allemande dans les pays de l’Europe centrale, suite aux politiques d’ajustement des équipes néolibérales, dont l’économiste Jeffrey Sachs est la figure de proue ; — le fait que l’industrie ouest-allemande pouvait satisfaire les besoins du marché est-allemand avec ses capacités existantes, les entreprises est-allemandes ne représentant alors au mieux, pour elle, qu’un moyen de pénétrer les marchés d’Europe centrale, au pis une concurrence potentielle sur le marché allemand ; — la thérapie de choc subie par les Kombinate est-allemands, mis sous la tutelle de la Treuhand (lire « Un formidable transfert de propriété ») : démantèlement ou fermeture avec vagues de licenciements, selon le credo libéral de la Treuhand.