schwarzkoppen
Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 1960 dans l'article Le dernier mot de l'affaire Dreyfus, par Yves Florenne.
Ainsi passe-t-il en revue : Henry, dont rien ne permet de dire qu’il était l’ami et le débiteur d’Esterhazy, ce qui annihile aussitôt l’explication la plus courante de l’affaire Dreyfus ; Lauth, adjoint du précédent, en réalité véritable chef du contre-espionnage, sous une puissante direction occulte ; Schwarzkoppen, dans la corbeille à papiers de il qui on ramassait vraiment beaucoup de choses, et où fut « trouvé » le fameux bordereau par les soins de « la Voie ordinaire » (ce portrait nous vaut des notations suggestives sur la condition d’attaché militaire, ce « diplomate » très particulier) ; ladite « Voie ordinaire » enfin : pour l’état civil Mme Bastian, femme de ménage française spécialement attachée aux attachés militaire et naval de l’ambassade d’Allemagne et plus spécialement encore à leurs corbeilles à papiers.