schoenbom

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 1956 dans l'article Trente ans de diplomatie dans les États d'Allemagne, par Yves Florenne.

L’électeur-archevêque Jean-Philippe de Schoenbom était alors une manière de Richelieu au petit pied, fin politique, tête solide et bien pleine ; mais ne payant pas de mine, physiquement disgrâcié, boiteux ; de plus, tourmenté par la goutte et la pierre, alors qu’il était « le seul prince allemand à ne pas s’enivrer » : il n’y a jamais eu de justice.