satori

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1983 dans l'article « Sans soleil », un film de Chris Marker, par Ignacio Ramonet.

Aussi, Chris Marker ne filme pas les fronts, mais les fractures, les lignes de fragilité : éloquence des regards, beauté maligne des déserts, culte des chats, misère des marchés, mystère du Sumu, phares du bout du monde, rêves d’électronique… Un vacillement visuel où le politique surgit délicatement de l’échange et de la circulation d’images biaises, imprévues, de séquences satori ( « le Zen appelle satori une perte de sens » ) (1).