sanbouti
Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 1993 dans l'article L'éternité... et le fusil, par Abdelhamid Benhedouga.
Par chance, pour appeler à la prière, notre quartier avait un homme amoureux de la musique égyptienne traditionnelle, surtout des mélodies de Sid Darwich, d’Al Sanbouti et d’Abdelwahab à ses débuts… Naturellement, ce n’était pas Si Abbas, notre muezzin, qui lançait l’appel à la prière, mais ce brave Si Abbas possédait l’art de régler l’appareil électronique de manière à respecter le rêve et réveiller l’espoir, à la différence des muezzins d’autres mosquées dont la voix résonne comme le tonnerre, écorche les oreilles et trouble les esprits.