salvadora
Première apparition dans le Monde Diplomatique en février 1981 dans l'article Les mineurs boliviens et le marché mondial de l'étain, par Yvon Le Bot.
La découverte de gisements figurant parmi les plus vastes et les plus riches du monde (en particulier celui baptisé La Salvadora dans la montagne qui porte un autre nom symbolique, Siglo XX), l’ambition et l’esprit commercial de trois « barons de l’étain » (Patiño, Hochschild et Aramayo), l’exploitation sauvage de la main-d’œuvre aux limites de la survie, l’extrême faiblesse de l’Etat bolivien, la toute-puissance des compagnies étrangères contrôlant la transformation et la commercialisation (la société Patiño Mines en deviendra l’une des principales) et les demandes croissantes des métropoles sont les traits dominants de l’histoire bolivienne dans la première moitié du siècle.