saint-genis-laval
Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 1987 dans l'article Un nazi idéaliste, anticommuniste, irréprochable..., par Jean-Jacques Guinchard & Guy Morel.
Un classement par « spécialités » des activités de Barbie sera plus parlant qu’une chronologie, sans même prétendre à l’exhaustivité : • arrestation de résistants ou de suspects, dans le cadre de sa spécialité policière, accompagnées de tortures (Jean Moulin et ses compagnons à Caluire le 21 juin 1942 ; le professeur Gompel, décédé le 3 février 1944, arrêté trois jours plus tôt ; Lise Lesèvre le 13 mars 1944 ; Max Barel, le 6 juillet 1944…), rafles comme aux ateliers SNCF d’Oullins le 9 août 1944 (deux morts, plusieurs arrestations) ; • déportations dans le cadre du génocide : rafle de l’Union générale des israélites de France (84 déportations le 9 février 1943), déportation de 44 enfants et 7 adultes de la colonie d’Izieu le 6 avril 1944, organisation du dernier convoi mixte (650 déportés juifs et résistants) le 11 août 1944 ; • opérations militaro-policières menées avec la Milice ou la Wehrmacht : 25-30 novembre 1943, « Saint-Barthélemy » grenobloise après une manifestation patriotique ; « Pâques sanglantes » de Saint-Claude (Jura), du 7 au 13 avril 1944 (11 massacrés, 307 déportés) ; • assassinats et massacres purs et simples : celui du commissaire Cros, qui avait laissé s’échapper des résistants, le 8 juin 1943 ; 8 personnes massacrées le 4 octobre 1943 puis 22 otages le 10 janvier 1944 à l’Ecole de santé de Lyon ; 5 fusillés place Bellecour le 27 juillet 1944 ; 109 morts à Bron les 17, 18 et 21 août, 120 à Saint-Genis-Laval le 20 août 1944.