séguela

Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1992 dans l'article La Côte-d'Ivoire, rejet du modèle, retour du réel, par Michel Galy.

Cette explosion de brutalités des paracommandos du colonel Robert Guei (aujourd’hui promu général) n’est pas sans rappeler le versant noir du « miracle ivoirien », qui explique partiellement la longue durée du régime : internements arbitraires des camps d’Akwedo et de Séguela (pratiques dénoncées en leur temps par Amnesty International), morts suspectes d’opposants, répression sanglante des Guébiés (Bétés de Gagnoa, en 1972) ou du SANWI et, surtout, élimination politique d’opposants accusés de « complots » réitérés.