rakotonirainy

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mars 1997 dans l'article Madagascar entre nationalisme et survie, par Philippe Leymarie.

La capitale, Antananarivo, avec ses 1 200 000 habitants — sur 14 millions dans le pays —, est un concentré des malheurs de l’île : développement anarchique, habitat insalubre, enfants des rues (20 000 sans-abri), embouteillages, eaux contaminées, pollution de dix à cent fois supérieure aux normes de l’OMS, sous-emploi (60 % des actifs, dont de nombreux diplômés), triomphe de l’informel, insécurité, malnutrition… (5) Et, bien sûr, des inégalités criantes, l’insolente opulence des 4 x 4 rutilants importés d’Asie côtoyant le petit monde des 2-chevaux et 4L éternellement rafistolées, témoignage décati de l’ancienne prospérité néocoloniale franco-malgache… Dans un tel contexte, estime le pasteur Joshua Rakotonirainy, secrétaire général du Conseil des Eglises chrétiennes (FFKM), une notion comme le nationalisme ne peut qu’avoir » disparu de l’horizon de l’homme moyen « .