répulsifs

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 2001 dans l'article Montée des pouvoirs locaux en Europe, par Bruno Rémond.

Sans vouloir transposer tel ou tel des schémas politiques et administratifs adoptés par les partenaires européens de la France, surtout ceux qui pourraient apparaître quelque peu répulsifs — comme l’exemple belge -, on peut dégager quatre enseignements susceptibles d’éclairer les voies et réformes à emprunter : si, alentour, l’Etat central, outre ses missions vraiment nationales et internationales, définit les normes essentielles et les missions des différentes institutions publiques, il ne détermine pas les règles d’application des unes et d’organisation des autres ; de même, alentour, les grandes collectivités territoriales structurant l’Etat national disposent d’un réel pouvoir législatif, à géométrie variable suivant les pays, voire au sein d’un même pays ; les compétences confiées aux élus territoriaux leur sont vraiment confiées, en pleine responsabilité, de leur définition à leur réalisation ; enfin, l’Etat central n’estime pas déchoir lorsque ses responsables, ministériels ou parlementaires, doivent se concerter ou composer avec les responsables politiques des grandes collectivités de niveau régional.