réexportatrices

Première apparition dans le Monde Diplomatique en octobre 1981 dans l'article L'industrialisation du tiers-monde issue à la crise ?, par Alain Lipietz.

Cette fois encore, Ford a réalisé la nouvelle « percée » en concluant avec l’Espagne un accord qui jetait les fondements d’une nouvelle conception de la « délocalisation » : ni pure substitution d’importation pour un marché local insuffisant ni simple base réexportatrice (ce que les coûts de transport ne justifieraient pas), mais une combinaison des deux en s’appuyant sur un marché local en expansion malgré la faiblesse de la norme de consommation ouvrière et en négociant avec l’État une baisse du taux d’intégration (8) en échange du projet clairement arrêté d’utiliser les établissements comme bases réexportatrices massives pour certains organes.