quasi-moral
Première apparition dans le Monde Diplomatique en octobre 1975 dans l'article « Révolution des œillets » : jeu de massacre et conflit de légitimités, par Gilles Hertzog & Bernard-Henri Lévy.
Et il était par ailleurs inévitable que les régiments gonçalvistes et le COPCON, soutenant les communistes, défendant leurs permanences assiégées, finissent par se compromettre et par perdre leur aura d’armée au-dessus des partis… Le parti socialiste, autrement dit, s’est subtilement servi de l’anticommunisme ambiant pour lever l’immunité ambiante des militaires et briser le tabou quasi-moral qui, jusque-là, les préservait.