qacida
Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 1996 dans l'article Salah Stétié, poète des deux rives, par Eric Naulleau.
Avec les quatre essais dédiés à la révélation mahométane et rassemblés sous le magnifique intitulé Lumière sur Lumière (3), le plus beau texte en prose de Salah Stétié pourrait à ce propos bien être Réfraction du désert et du désir (4), méditation enfouie au plus ancien de la mémoire méditerranéenne qui s’organise autour d’une scène capitale, jouée et rejouée par la qacida, poème arabe préislamique : « Le narrateur s’arrête en plein désert devant les vestiges d’un campement : il y a là les traces, cendres ou pierres, d’une présence qui fut en ces mêmes lieux couleur et vie avant de s’évanouir à l’horizon.