proscrivait
Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 1991 dans l'article Gesticulations diplomatiques, déceptions politiques, par Paul-Marie de La Gorce.
Loin de se borner à exiger l’évacuation définitive du territoire koweïtien et l’établissement d’une zone démilitarisée qui serait de 10 kilomètres de profondeur en territoire irakien, elle imposait à Bagdad la destruction complète de ses installations d’étude, de recherche ou éventuellement de construction de toutes catégories d’armes non conventionnelles ; elle instituait à cet égard un contrôle international d’une durée indéfinie ; elle proscrivait, sauf à des fins de liaisons, tout emploi d’aéronefs, avions comme hélicoptères, et, par-dessus tout, elle maintenait le blocus de l’Irak sans aucune limite fixée d’avance en même temps que le paiement futur de toutes réparations et de toutes dettes, sans débat commun de leur montant, que Bagdad financerait grâce à ses futures exportations pétrolières.