pristavkine

Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 1989 dans l'article Fin des interdits, explosion de l'imaginaire, par Jean-Jacques Marie.

Iouri Guerassimov a publié On frappe à la porte (3), consacré à la répression de 1949 ; Iouri Naguibine, Lève-toi et marche (4) dont le héros, sans cesse déporté depuis 1928, est rejeté par sa femme et trahi par son fils compatissant ; Anatoli Pristavkine, dans Un nuage d’or sur le Caucase (5), a donné la forme d’un grand roman populaire à ses souvenirs d’orphelin russe envoyé sans le savoir, avec ses petits camarades affamés, coloniser les terres ensoleillées du Caucase d’où Staline et Beria venaient de déporter les Tchetchènes.