primo-mi
Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 2000 dans l'article En Belgique, les ambiguïtés d'une représentation « ethnique », par Lionel Panafit.
L’un des premiers enjeux de ce scrutin était de garantir une large représentativité des communautés islamiques malgré leurs nombreuses différences : tant par leurs origines nationales (les Marocains et les Turcs constituant près de 85 % du total, auxquels il faut ajouter des Albanais, des Iraniens, des Sénégalais…), que par les distinctions entre primo-mi grants et deuxième génération, ou entre « laïques » et pratiquants… L’élection avait pour objectif d’assurer le reflet de ces divisions au sein de l’Organe chef du culte, seul moyen — selon les organisateurs musulmans et les autorités belges — d’asseoir sa légitimité.