préconciliaires
Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1961 dans l'article Progrès, espoirs et incertitudes de l'oecuménisme chrétien, par Henri Fesquet.
Jean XXIII ne perd pas une occasion de remplacer les cardinaux ayant des œillères trop étroites à son gré par d’autres plus ouverts ; 2° Le pape a réussi ce « miracle » (le mot a été employé par le plus connu des théologiens œcuménistes français) : la mise en place d’un secrétariat romain pour l’unité des chrétiens que dirige le cardinal Béa, le seul prélat non italien qui soit à la tête des organismes préconciliaires ; 3° Les Eglises non romaines commencent à déplacer leurs représentants les plus éminents : l’archevêque de Canterbury, la reine Elisabeth, Mgr Chrysostome, bras droit d’Athenagoras I, patriarche œcuménique de Constantinople, hôte du Phanar, ce « Vatican » de l’orthodoxie ; le pasteur Roger Schutz, prieur de la célèbre communauté protestante de Taizé ; M.