portiqueurs

Première apparition dans le Monde Diplomatique en février 2013 dans l'article Modèle social chinois au Pirée, par Pierre Rimbert.

Remplacement des dockers syndiqués par du personnel sans statut et payé moitié moins, non-respect des accords collectifs, baisse des pensions de retraite, défaut de formation professionnelle, temps de pause réduit, licenciement d’ouvriers protestant contre l’insécurité au travail, réduction des équipes de portiqueurs de neuf à quatre personnes, heures supplémentaires sans majoration : le terminal Cosco fonctionne désormais avec deux cent soixante-dix permanents, dont sept Chinois, auxquels s’ajoutent plusieurs centaines de travailleurs intérimaires, souvent mal formés, recrutés auprès d’un sous-traitant qui les prévient par SMS quelques heures avant l’embauche au gré des besoins du jour.