porte-bonheur

Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1983 dans l'article La Plaine de Caïn, par Spôjmaï Zariâb.

Peut-être qu’à l’Est, à l’Ouest ou au Sud quelqu’un aura entendu, de derrière les murs de la ville, cette histoire… Personne ne sait… Mais cette histoire, celle du vieil homme et des petits chevaux de bois, des petites mains riantes et des sachets de papier blanc, des piécettes brillantes et des sachets remplis de fruits et de sucreries, l’histoire de l’odeur de sang et des cris dans la plaine, la plaine de Caïn, bien des années après, bien des siècles après, aujourd’hui encore, elle s’est préservée de bouche en bouche dans les mémoires… Aujourd’hui encore, les grands-mères racontent toujours à leurs petits-enfants, avec des larmes et des soupirs, l’histoire de la plaine de Caïn… Et, aujourd’hui encore, quand un enfant se réveille au milieu d’un rêve, s’il dit à sa grand-mère qu’il a rêvé de petits chevaux de bois dans une plaine, la grand-mère, effrayée, se précipite du côté de la resserre ; farine, huile, sucre : voici un gâteau porte-bonheur, le petit a fait un rêve de mauvais augure.

Cinq autres apparitions

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