politiquerie

Première apparition dans le Monde Diplomatique en janvier 2007 dans l'article Pinochet sans peine ni gloire, par Luis Sepúlveda.

Aucune personnalité représentant l’ambassade des Etats-Unis n’a été aperçue ; aucun délégué non plus des organisations néofascistes d’Espagne ou d’Italie ; pas davantage l’ombre d’un « intellectuel » du régime, ces pseudo-penseurs dont la participation volontaire avait permis de camoufler des centres de torture dirigés par Manuel Contreras et l’agent de la CIA Michael Townley, et de les déguiser en « ateliers littéraires » où, tandis qu’ils péroraient sur les œuvres et le style du dictateur – Politique, « politiquerie » et démagogie, Mémoires d’un soldat, parmi d’autres perles rhétoriques –, on torturait et on assassinait, entre autres le diplomate espagnol Carmelo Soria.