piroshmani

Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 1987 dans l'article La face cachée du pouvoir, par Christian Zimmer.

Dix ans avant Repentir, Tenguiz Abouladzé nous avait du reste déjà donné un remarquable exemple de cette intégration de l’histoire et de la politique à un univers qui, apparemment, les rejette : dans l’Arbre du désir, chronique villageoise des temps passés, filmé avec une fraîcheur digne de l’œil du peintre géorgien Piroshmani (à qui Gueorgui Chenguelaïa a consacré un film en 1969), les enfants collent leur oreille à la route pour entendre le bruit de la révolution qui arrive… Le cinéma géorgien produit aujourd’hui, grâce à un organisme ne dépendant pas directement du Goskino, le Grouziafilm, quatorze longs métrages et quarante documentaires par an, et, depuis 1974, peut former lui-même ses propres cinéastes, une chaire d’études cinématographiques ayant été créée à Tbilissi.