pinçaient

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1984 dans l'article Le thé du diwakhana, par Hassan Mela Ali Qizilji.

De temps à autre, comme un bœuf de trait malade de la fièvre aphteuse, sa langue s’enroulait dans sa bouche et ses lèvres se pinçaient, des mots en persan en sortaient, inarticulés, saccadés, incohérents… Il essayait de faire comprendre à l’officier que ses aïeux n’avaient pas l’habitude de se nourrir de doyne et de cheleme, qu’ils n’étaient pas inférieurs aux Persans de Kachan… Il répétait sans cesse : « Soyez les bienvenus, soyez les bienvenus… Vous m’honorez de votre présence.