pimienta
Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1984 dans l'article « Cecilia Valdès », un témoignage sur la société coloniale, par Françoise Barthélémy.
La Havane, avec tous ses « types » caractéristiques, depuis le capitaine général plein de morgue et amateur de combats de coqs, jusqu’à l’esclave obscur qui trime sur la plantation de canne à sucre (el ingenio), fournit le cadre touffu où se déroulent les amours incestueuses et folles de Cecilia — fruit de l’union irrégulière entre une mulata et un Espagnol qui s’est enrichi et ennobli grâce à la traite des Noirs — et du frivole Leonardo, que jalouse mortellement Pimienta, un autre adorateur de la belle.