pecus

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1975 dans l'article L'hostilité et la haine, ici, chaque jour..., par Maurice T. Maschino.

… Pas du tout, paraît-il, les gens « bien », et de bien, ceux qui sont cultivés, qui « réfléchissent », qui n’ont rien de commun avec le vulgum pecus, et ses passions animales – cadres, professions libérales, techniciens, enseignants… Beaucoup plus, par contre, les « petites gens », et, parmi eux, les vieux, les femmes ; bien davantage, enfin, ceux qui ne travaillent qu’avec leurs mains… Il est vrai – et la plupart des responsables syndicaux en conviennent – que le racisme sévit dans la classe ouvrière ; si les travailleurs ne se mettent plus en grève, comme à la fin du siècle dernier, pour exiger le renvoi des étrangers, leur internationalisme reste encore très abstrait : l’an dernier, la section syndicale d’une grande entreprise de la région parisienne décida de recommencer les élections des délégués – les travailleurs français ayant systématiquement éliminé, sur les listes, les noms de leurs « camarades » étrangers… Mais si les ouvriers, de par leur position sociale, sont les plus contaminés, les autres ne sont pas indemnes pour autant.

Deux autres apparitions

D'autres articles du Monde Diplomatique qui contiennent ce mot :

  1. La morale, la force et les pots de fer, par Abuzeid O. Dourda
  2. Une planète trop peuplée ?, par Georges Minois