patrabat

Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1955 dans l'article L'évolution de la diplomatie de la Rome antique, par Jérôme Carcopino.

» Quand les hostilités avaient cessé, les fétiaux retournaient chez les vaincus ; le pater patratus, ainsi nommé parce qu’il prêtait le serment du peuple romain – patrabat insiurandum – leur donnait lecture des conditions dictées par le Sénat et s’engageait solennellement à les respecter : « Ce n’est pas, disait-il, le peuple romain qui les violera ; mais s’il arrivait que par une mauvaise foi sacrilège il vint à les enfreindre, alors, ô Jupiter, frappe-le comme je vais moi-même frapper cette victime » ; et sur ces mots il lançait le caillou qu’il tenait dans sa main sur le porc ou la truie dont le sacrifice allait valider le traité de paix : …et caesa iungebant foedera porca.