paraphiliaques
Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 1999 dans l'article Traque des ex-délinquants sexuels aux Etats-Unis, par Loïc Wacquant.
Le paradoxe veut ici que, de tous les types de délinquants, les condamnés souffrant de troubles paraphiliaques (dérèglement du désir) sont ceux qui, lorsqu’ils reçoivent les soins requis, affichent le taux de récidive le plus bas : moins de 10 % dans le cas des exhibitionnistes, pédophiles et auteurs d’agressions sexuelles sur des femmes, et 3 % dans le cas des pédophiles qui suivent l’intégralité du programme mis au point par la Sexual Disorders Clinic de l’école de médecine de l’université Johns Hopkins (7).