oarfois
Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 1972 dans l'article Bilan de la révolution nationale algérienne, par Gérard Chaliand & Juliette Minces.
En attendant qu’un éventuel changement de rapport intervienne à l’intérieur des entreprises nationalisées, les travailleurs algériens, dans les entreprises les plus modernes comme l’usine d’El-Hadjar ou celle de Skikda, connaissent des problèmes plus prosaïques : à El Hadjar, pour près de six mille ouvriers, il n’existe que trois cent cinquante logements ; les autres vivent oarfois à l’hôtel, ou bien louent une chambre en ville, mais pour beaucoup, afin de ne pas payer 120 dinars de loyer mensuel ou parce qu’il n’y a pas d’autres solutions (12), ils couchent dans les bains maures (à 7 dinars la nuit, compte tenu de la demande).