non-mythiques
Première apparition dans le Monde Diplomatique en octobre 1974 dans l'article Les nouvelles chances d'un règlement en Proche-Orient, par Mohamed Sid-Ahmed.
Pour ne citer que les plus frappantes : – L’affirmation que le projet sioniste est le retour dans un pays sans peuple (la Terre promise) d’un peuple sans pays (le Peuple élu) : pour que moins d’un cinquième des juifs du monde soient attirés en Palestine, il a fallu évincer plus des deux tiers de la population autochtone ; – L’invocation de raisons religieuses, mythiques, anachroniques, pour justifier l’existence d’Israël, et l’impuissance à sauvegarder cette existence autrement que par des moyens ultra-modernes, scientifiques, a-religieux et non-mythiques par excellence ; – La volonté de cristalliser en une communauté viable des éléments aussi différenciés (sur les plans de l’ethnie, de la culture, des coutumes, de l’histoire) que les Ashkénazes d’Allemagne, de Pologne ou d’Amérique, les Sépharades d’Espagne, des Balkans ou de l’Afrique du Nord, les juifs orientaux d’origine arabe, les juifs d’Ethiopie ou d’Inde.