non-historiques

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mai 2000 dans l'article L'histoire oubliée de l'autonomie culturelle, par Yves Plasseraud.

Ils distinguaient les grands « Etats-nations » réputés « viables » des petites « nations non-historiques » (Geschichtslose Nationen), vouées à la disparition, comme les Tchèques, les Bretons ou les Baltes, et ne voyaient qu’avantage à l’existence de grands ensembles étatiques centre-européens (au premier rang desquels l’Allemagne) dans la mesure où la construction d’un marché capitaliste unifié constituait à leurs yeux un préalable à la naissance de conditions révolutionnaires.