non-dissolution

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1970 dans l'article Le problème kurde, par Jean-Pierre Viennot.

D’autre part les Kurdes semblent avoir obtenu satisfaction sur un point essentiel, qui avait été la pierre d’achoppement de toutes les négociations précédentes, ce qui indique une concession sérieuse de la part de Bagdad : la non-dissolution des forces armées de la Résistance kurde (pêshmargas), seule garantie de la permanence des institutions autonomes au Kurdistan irakien, étant donnée l’instabilité politique chronique de l’Irak (un coup d’Etat, fomenté par des militaires d’extrême droite, qui se proposaient de rompre les négociations, a été déjoué peu de temps avant la conclusion des accords historiques du 11 mars 1970).